Le surendettement représente une impossibilité d'honorer des dettes. Il peut parfois être passif. Dans ce cas, il entraînera des soucis personnels financiers progressifs ou actifs, avec quoi le débiteur a réalisé auparavant une grande souscription de crédits. Quand une personne ne peut plus rembourser des dettes et que les revenus ne pourront suffire à couvrir ses innombrables dépenses, elle sera surendettée. Mais comment réagir face à cette crise financière ?
Situation de surendettement : adopter le bon réflexe
Le réflexe adéquat consiste à étudier vos finances pour ce genre de difficultés financières qu’est le surendettement. Il faut prendre quelques extraits bancaires datés de ces trois derniers mois en détaillant les catégories de chaque frai et charge courante incompressible comme les impôts, les loyers, etc. Puis, il faut énumérer toutes les charges qui sont variables, à savoir les frais de transport, l’assurance, le téléphone. Il y a une grande différence entre les ressources et les charges. C’est essentiellement la somme que vous possédez pour vos achats à chaque mois ou vos loisirs. Dans le cas où le montant est négatif ou faible, il y a une difficulté financière. Il faut vérifier si c’est possible de réduire les charges qui sont variables, en négociant le contrat de téléphone ou d’assurance à la baisse, afin de minimiser le remboursement des crédits. Il est indispensable aussi de vérifier si la personne concernée peut recevoir quelques aides sociales dans un site de simulation en ligne. Il est aussi possible de solliciter la mutuelle, car elle peut disposer d’un fonds d’aide permettant le paiement d’un rappel de charge ou d’une échéance du loyer dont le paiement est retardé. Puis, demander à la banque de changer le découvert et de le mettre en crédit de sorte qu’il soit bien amortissable. Ensuite, il faut commencer à rembourser le découvert pour éviter de cumuler des agios. Pour avoir plus de détails sur le sujet situation de surendettement, cliquez ici
Comment réagir face au surendettement ?
Le bon réflexe à faire en cas de surendettement est de venir au CCAS ou Centre communal de l'action sociale de la ville, puis de rencontrer l’assistance sociale. Le responsable va analyser les raisons de votre souci financier et va envisager la manière de faire sortir de l’impasse. Il va aider le client à gérer son budget et de changer les dépenses assez superflues, comme l'abonnement à une plusieurs services. L’assistante sociale poursuivra avec l’établissement d’un contact signé entre l’intéressé et le créancier, à mettre dans son dossier de surendettement. Elle va ensuite voir s’il est possible faire un accord à l’amiable avec ce dernier. Cette démarche peut parfois être représentée par une négociation, afin d’obtenir des sommes dues échelonnées avec l’échéancier. Quand la situation n’est pas trop contraignante, cela pourrait suffire à avoir des finances plutôt sereines. La commission de surendettement va se pencher un peu plus sur les solutions à adopter.
Autres solutions pour faire face à cet état de surendettement
Pour pouvoir rembourser des dettes, il faut éviter de prendre un crédit. Il est possible de demander à avoir plus de délais auprès du tribunal d’instance, afin de geler les dettes pour deux années. La requête pourra aboutir au cas où vous attendez une somme plus conséquente qui provient de la vente ou d’une succession de logement. Si le dossier est recevable, durant deux ans au maximum, vous pouvez arrêter de rembourser les crédits et de vous acquitter de ces dettes. Vous éviterez ainsi les incidents de paiement. La procédure de saisie est suspendue, et non le paiement des charges à titre courante. Puis, vous serez inscrit dans le FICP ou Fichier national des incidents de remboursement des crédits aux particuliers. Il y aura ensuite la mise en place d’un redressement des finances qui rétablira votre situation. La procédure du surendettement, totalement gratuite, pourrait être alors engagée. Cela peut se précéder d’une demande de rééchelonnement de vos dettes ou des délais de votre paiement envers le créancier. Dans ce cas, il est possible de ne pas avoir un interdit bancaire venant de la banque, si c’est elle le créancier.